Judith CHEMLA, Swann ARLAUD, Nina MEURISSE et Finnegan OLDFIELD « UNE VIE » - Sortie le 23 novembre 2016

Par : Rémi Castillo | Durée : 1min 42sec | Postée : Il y a 8 ans | Chaîne : Jeunes Talents du Cinéma
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Réalisé par Stéphane Brizé
Avec Jean-Pierre Darroussin, Yolande Moreau, Clotilde Hesme …
 
Normandie, 1819.
A peine sortie du couvent où elle a fait ses études, Jeanne Le Perthuis des Vauds, jeune femme trop protégée et encore pleine des rêves de l’enfance, se marie avec Julien de Lamare. Très vite, il se révèle pingre, brutal et volage. Les illusions de Jeanne commencent alors peu à peu à s’envoler.
 
Chanteuse, danseuse, musicienne et actrice, Judith CHEMLA s'est fait connaître du grand public grâce à son rôle de Josepha dans Camille Redouble, sorti en 2012. 
Née en 1985 d'un père violoniste et d'une mère avocate, elle décide, à 7 ans de suivre les pas de son père, mais arrêtera le violon sept ans plus tard. A l'adolescence, alors qu'elle est au lycée, Judith découvre le théâtre avec le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota.
Après le lycée, elle entre rapidement au Conservatoire d'art dramatique de Paris (CNSAD) dont elle sort diplômée en 2007. Elle décroche son premier petit rôle au cinéma dans Hell­phone (2006). En parallèle, elle intègre la prestigieuse Comédie Française en décembre 2007 et joue dans Le Misanthrope de Molière ou encore L'Illusion comique de Pierre Corneille.
Elle poursuit sa carrière au cinéma grâce à Noémie Lvovsky dans Faut que ça danse ! (2007).  De plus en plus sollicitée, Judith Chelma va jouer sous la houlette de Bertrand Tavernier dans La Princesse de Montpensier (2010), Pierre Salvadori dans De vrais mensonges (2010) et Pierre Schöller dans Versailles (2008). En 2012, Judith Chelma retrouve Noémie Lvovsky, dans Camille Redouble, film qui réalisera 871 000 entrées et sera largement salué par la critique. Pour ce rôle, la jeune actrice reçoit le prix du Meilleur espoir féminin lors du Festival du film de télévision de Luchon et de celui du Prix Lumière en 2013.
 
Né en 1982, Swann ARLAUD commence sa carrière très tôt, avec quelques petits rôles au cinéma et à la télévision dès le début des années 90. Avec ses airs d'oisillon sorti du nid, il retouve l'affiche dès le milieu des années 2000, avec des prestations dans les séries "Groupe FLAG", puis "P.J.".
Sur grand écran, l'année 2005 est particulièrement faste pour le jeune auteur/acteur qui intègre le casting du Temps des porte-plumes, des Âmes grises et des Aristos de Charlotte de Turkheim. Dans le même temps, avide de découvertes, il passe son diplôme des Arts Décoratifs et réalise deux courts-métrages : Tolérance Zéro et Règlement de compte.
Particulièrement actif à la télévision (on l'a vu entre autres dans "Central Nuit", "Engrenages" et "Reporters"), il sera bientôt à l'affiche du Dernier vol de Lancaster et de La Rafle.
 
Nina MEURISSE a joué dans de nombreux courts-métrages dont L'escalier, Rachel ou encore Fausse Teinte, avant de décrocher un rôle dans le film de Frédéric Mermoud, Complices, en 2009.
Par la suite, elle enchaine les rôles dans des films divers, comme La brindille, Léa et Juliette.
En 2013, elle joue aux côtés de Karin Viard et Bouli Lanners, dans Lulu, Femme nue.
En 2015 on la retrouve à l'affiche de Vincent n’a pas d’écailles, et les chaises mucicales.
 
Finnegan OLDFIELD apparaît à dix ans dans le court métrage Pas de pitié (Blandine Lenoir, 2001), où un tueur en série sème la pagaille en décimant des poupées Barbie. Puis le petit écran l'invite dans le téléfilm L’île Atlantique (Gérard Mordillat, 2003), et dans un épisode réalisé par Gérard Vergez de la franchise policière P.J. (2005). Adolescent, il rejoint trois épisodes de la série noire en banlieue La Commune (Abdel Raouf Dafri, 2007). Premier film, Les Hauts murs (Christian Faure, 2008) avec Emile Berling en héros orphelin dans les années trente, qu'il seconde en jeune « bégayeux ». Il tient un rôle récurrent dans la saison 3 de la série criminelle plébiscitée Engrenages (Alexandra Clert, Guy-Patrick Sainderichin, 2010). Sa présence au cinéma se précise en ado grandi dans le portrait Poupoupidou (Gérald Hustache-Mathieu) avec Sophie Quinton et Jean-Paul Rouve, dans le thriller sur fond de pédophilie Mineurs 27 (Tristan Aurouet) avec Jean-Hugues Anglade, et dans la fresque La mer à l’aube (Volker Schlöndorff) (2011). Du court-métrage à foison Johnny (Bruno Ballouard), Panda (Anthony La Pia), Trucs de gosses (Emilie Noblet), La grenouille et Dieu (Alice Furtado), La traversée (Thibaut Wohlfahrt), Désolée pour hier soir (Hortense Gelinet), Mademoiselle (Guillaume Gouix) et Ce monde ancien (Idir Serghine) (2011-2014)  Il obtient même un prix d'interprétation à Clermont-Ferrand pour son rôle volubile et jubilatoire dans le court salué Ce n’est pas un film de cowboys (Benjamin Parent, 2012). Désormais très demandé, il enchaîne les longs et rejoint La marche (Nabil Ben Yadir), Week-Ends (Anne Villacèque), Géronimo (Tony Gatlif), À toute épreuve (Antoine Blossier), Lili Rose (Bruno Ballouard), et le téléfilm Ceux qui dansent sur la tête (Magaly Richard-Serrano) (2013-2014). La confirmation arrive avec trois premiers longs-métrages : Ni le cile ni la terre (Clément Cogitore), où il existe dans le rôle muet d'un soldat en Afghanistan face à Jérémie Renier, Les CowboysThomas Bidegain), où il épate en fils parti sur les traces de sa sœur, avec François Damiens, et Bang Bang (Une histoire d’amour moderne) (Eva Husson), où il incarne un jeune jouisseur cynique (2015-2016).