AGATHE BONITZER et ARTHUR DUPONT, dans le film « AU BOUT DU CONTE » – Sortie le 6 mars 2013

Par : Rémi Castillo | Durée : 0min 46sec | Postée : Il y a 12 ans | Chaîne : Jeunes Talents du Cinéma
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Réalisé par Agnès Jaoui
Avec Valérie Crouzet, Jean-Pierre Bacri, Dominique Valadié…
 
Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.
 
Née en 1989 des scénaristes et réalisateurs Pascal Bonitzer et Sophie Fillières, Agathe BONITZER son minois enfant dans le court métrage Mère séropositive de Benoît Jacquot pour 3000 Scénarios contre un virus (1994).
Elle traverse les aventures écrites par ses parents (Trois vies & une seule mort, Raoul Ruiz, Va savoir, Jacques Rivette, Un homme, un vrai, Arnaud & Jean-Marie Larrieu, 1996-2003). Elle croise les adultes des Sentiments (Noémie Lvovsky, 2003)
Adolescente, elle fait mouche avec son teint clair, sa chevelure rousse et son visage abrupt chez son père dans Petites coupures (2003), Je pense à vous (2006) et dans le « whodunit » Le grand alibi (2008) où son aplomb étincelle. Elle rejoint les bandes lycéennes (La belle personne, Christophe Honoré, 2008) et musicales (Bus Palladium, Christopher Thompson, 2010). Elle s'impose en étudiante esseulée et obsessionnelle face à Chiara Mastroianni dans Un chat, un chat écrit et réalisé par sa mère (2009).
Elle chante pour Toutes les filles pleurent de Judith Godrèche (2010).
Jacques Doillon la fait succomber à un cinéaste joué par Pascal Greggory dans le ballet de séduction du Mariage à trois (2010, photo).
Révoltée par la situation conflictuelle en Israël et dans les territoires occupées, elle lance Une bouteille à la mer (Thierry Binisti, 2011) jusqu'à Mahmud Shalaby.
Michel Fau la fait débuter sur scène dans « Britannicus » de Racine (2011)
 
Né en 1985, Arthur DUPONT se forme enfant à l'Ecole de théâtre du Damier (1993-1999), puis au Cours Simon (1999-2003) et au cours Michel Galabru (2006) à Paris. Il monte sur les planches pour « Les Sales gosses font leur ciné », « Conversations avec mon père » de Herb Gardner (2001), et « On s'voyait déjà » de Benjamin Tribes (2003-2005). Adolescent, il traverse de nombreuses séries : Julie Lescaut, Un homme en colère, P.J., Père et Maire, R.I.S., Le juge est une femme …. (2001-2008). Le cinéma appelle ce jeune acteur instinctif et travailleur avec une apparition dans Arsène Lupin (Jean-Paul Salomé) et un rôle plus conséquent dans l'inédit Vivre ! (Alain Carville) (2004).
Il traverse une flopée de téléfilms chez Dominique Baron, Stéphane Kurc, Vincenzo Marano, Arnaud Sélignac, Laurent Lévy et chez les ténors Marcel Bluwal (A droite touteE, 2007) et Christian de Chalonge (Le bourgeois gentilhomme, 2009).
Il est jeune tête brûlée dans le trio sensuel et libertaire Chacun sa nuit (Jean-Marc Barr & Pascal Arnold, 2006) et discret et bucolique dans l'ultime film d'Eric Rohmer Les amours d’Astrée et Céladon (2007). Il défend des courts métrages tels Flirts (Lionel Dos Santos, 2008) et Vendetta (Patrick Bossard, 2009) et des projets fragiles et atypiques : Ex (Fausto Brizzi, 2008) et Réfractaire (Nicolas Steil, 2009).
Son visage se popularise avec une série de portraits de jeunesse hétéroclite : il est lycéen grande gueule dans NOS 18 ANS de Frédéric Berthe (2008) qui le rappelle pour RTT (2009) et rocker jusqu'au-boutiste dans Bus Palladium (Christopher Thompson, 2010) pour lequel il chante et compose.
Il visite les genres, en égaré inquiétant des frissons de Dans ton sommeil (Caroline & Eric du Potet, 2010) avec Anne Parillaud, en cuisinier formé par Catherine Frot dans Les saveurs du palais (Christian Vincent, 2012).
Et toujours les élans de la jeunesse, en quête de dépaysement dans Mobile home (François Pirot) avec Guillaume Gouix et dans le découverte de la paternité dans Mauvaise fille (Patrick Mille) avec Izia Higelin (2012).